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Graine d’Horti est une association qui a pour but de développer une résilience alimentaire locale et de créer du lien social. A travers les différents travaux de jardinage, elle permet une sensibilisation à la permaculture, à l’agroécologie et à la protection de la biodiversité.

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DIEULEFIT, Drôme, France
association du jardin vivrier participatif
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Granvillage à la rencontre d’Alain Flachaire, jardinier-producteur Granvillage est parti à la rencontre des producteurs qui remplissent nos paniers et nos assiettes. Aujourd’hui, c’est Alain qui nous raconte son quotidien. Pour certaines personnes, on ne parle pas de métier, mais de vocation, de passion. Alain Flachaire en fait partie. Celui qui se définit lui-même comme un jardinier-producteur s’épanouit au milieu de ses fruits et légumes cultivés en permaculture. Découvrez son quotidien et les gestes qui le construisent, immortalisés par le photographe Jérôme Poulalier. Alain ses fruits et ses légumes, une histoire de résilience Depuis près de deux ans, dans le petit village paisible de Dieulefit dans la Drôme, Alain Flachaire cultive un jardin de 900 m2 en permaculture. En 2016, il achète une propriété, crée Graine d’Horti, et lie son activité de cultivateur au gite géré par sa femme sur la seconde moitié de la propriété. Alain, qui n’aime pas le terme d’exploitant, se décrit comme jardinier-producteur et tient à cette appellation. « Les maraichers se concentrent souvent sur une dizaine de produits et n’ont pas d’arbres fruitiers. Ici, en plus de mes poiriers, pommiers, cerisiers ou même nashi, j’ai une quarantaine de légumes, une pépinière et un peu de fleurs. ». Chez Graine d’Horti, pas de label AB mais un investissement personnel et professionnel prononcé dans le label Nature et Progrès, qui va plus loin dans son approche sociale, environnementale, pédagogique et participative. Leur devise, fièrement arborée sur un panneau, rejoint d’ailleurs parfaitement le point de vue du jardinier : « Chez Nature et Progrès, on n’exploite pas la terre, on la cultive » En permaculture, l’un des principes de base est la résilience. Le jardinier-producteur la définit ainsi : « C’est une méthode qui consiste à optimiser les ressources en général. On peut l’appliquer au jardin, à la maison, en entreprise, à un village, voire pour soi-même. La première étape, c’est l’observation : il faut faire un état des lieux avant d’entamer le projet. Puis vient le temps de la stratégie : on fait correspondre les besoins avec les ressources. Si l’on n’y arrive pas, on essaye de trouver des ressources locales. » En diversifiant les cultures dans un même espace, la production aura une meilleure capacité à faire face aux éventuels problèmes, qu’ils soient techniques, météorologiques, logistiques ou commerciaux. Alain précise : « En cas de grêle par exemple, seulement mes produits hors-serre seront atteints, et uniquement les plus murs ou prêts à cueillir. De cette façon et grâce à la diversité offerte par la permaculture, toute ma production ne sera pas impactée en même temps. Je pourrais donc y faire face plus facilement et ne pas perdre 80% de ma production, comme cela peut arriver à certains collègues. » C’est sur plus de 200m2 de serre et le reste en plein champ qu’Alain cultive des haricots, des courgettes, des carottes, des aubergines, du mesclun, des tomates et bien d’autres savoureux fruits et légumes. En entrant dans l’une de ses serres où le taux d’humidité est incroyablement élevé et la température avoisine les 50 degrés, Alain nous illustre une des problématiques de cette année. Ses tomates ont pris du retard, même sous serre : « Les tomates ont bloqué la floraison et le murissement, ce qui est assez paradoxal. La plante se met alors en état de repos par rapport à la chaleur et ralenti le murissement. À ce jour on a déjà deux semaines de retard... » Alain ne s’attarde pas sur les soucis. Lorsque nous lui demandons quel est son meilleur souvenir, il répond : « Je n’ai pas de meilleur souvenir, mon métier c’est ma passion, le plaisir c’est toute la journée ! Le matin quand je me lève, je fais le tour du jardin pour faire le point, puis j’édite un plan de travail, et en fonction du climat, des urgences, je gère mon quotidien, mais chaque jour est différent. J’ai fait pas mal de métiers avant où je faisais souvent la même chose, ici c’est vraiment le bonheur au quotidien. Et puis les retours que j'ai me réconfortent, les gens sont satisfaits et sont vraiment à la recherche de ce que je propose. » Graine d’Horti commercialise ses produits de mars à novembre et possède son site marchand, mais uniquement pour les commandes. Le règlement se fait sur place, à la récupération des produits. Dans une démarche de valorisation du circuit court et de consommation responsable, Alain vend majoritairement sur les marchés : « J‘en fait 2 par semaine, les produits et quantités sont variables mais je ne ramène presque jamais rien. La demande est là et j’aime ce contact, le retour direct des consommateurs, les clients contents mais aussi les points d’amélioration. Ça crée un échange, même si c’est chronophage, ça en vaut la peine. » À 61 ans, Alain Flachaire vit son nouveau métier-passion à temps plein et aime le partager. De Dieulefit à Bordeaux, il est appelé pour sensibiliser les gens à sa façon de faire, de voir les choses, à travers des formations et des interventions lors de conférences, sur la permaculture par exemple.

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